CANON EOS 4000D 18-55


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Il a été présenté lors du CP+ de Yokohama, en même temps que l’EOS 2000D récemment testé. Le Canon EOS 4000D est l’appareil à objectifs interchangeables le moins cher du fabricant nippon : même l’hybride débutant de la marque, l’EOS M100, affiche un tarif supérieur de plus de 100 €. Pour tirer le prix de l’EOS 4000D vers le bas, Canon a fait des économies sur de nombreux points, à commencer par son capteur APS-C de 18 Mpx (quand celui du 2000D en affiche 24), son écran fixe dénué de fonctionnalités tactiles et dont la définition stagne à 230 000 pts, l’absence de correcteur dioptrique qui posera sans doute problème aux possesseurs de lunettes ou encore la présence d’un processeur Digic 4+, quand la marque a équipé son dernier hybride EOS M50 d’un processeur Digic de huitième génération. Certains points sont également surprenants, notamment l’absence de sélecteur de mise sous tension (qui s’effectue directement sur la molette supérieure à laquelle a été ajoutée une position “Off”) ou l’obligation d’ériger manuellement le flash intégré, même dans les modes les plus automatiques de l’appareil.

Pour assurer la promotion de son boîtier, Canon compte sans doute sur les arguments classiques des modèles reflex, à savoir une tenue en main agréable avec une poignée marquée, la compatibilité avec une large gamme optique en monture EF et EF-S, la présence d’un viseur optique et un autofocus à corrélation de phase. Notons cependant que sur ces deux derniers points, l’EOS 4000D ne réalise pas de prouesses, puisqu’il intègre un viseur pentamiroir qui couvre seulement 95 % du champ et que son autofocus ne comporte que 9 collimateurs, son capteur n’intégrant pas non plus la technologie Dual Pixel. C’est maigre, mais voyons tout de même le comportement de ce reflex sur le terrain.

Prise en mains

Le Canon EOS 4000D ne réserve aucune surprise et les remarques que nous avons pu formuler au sujet de l’EOS 2000D s’appliquent tout autant ici. Le boîtier en polycarbonate de l’appareil est très léger, mais inspire moyennement confiance quant à sa solidité. La fabrication reste cependant tout à fait correcte ; nous n’avons pas constaté de fragilité particulière au niveau de la trappe d’accès à la batterie et à la carte mémoire, sur le dessous, ou encore de la molette supérieure.

Au dos, on trouve de nombreux raccourcis vers les fonctions les plus usuelles, mais les touches ne sont pas faciles à manier, surtout si vous avez de grandes mains. Et dès que la lumière se fait moins importante, gageons que comme nous, vous appuierez systématiquement à côté, au niveau de l’inscription ! Enfin, détail très agaçant, le pavé multidirectionnel ne permet pas de balayer rapidement les différentes valeurs d’un même réglage. Par exemple, bien que les différentes valeurs de sensibilité s’affichent sur plusieurs lignes, vous devrez toutes les parcourir dans le sens croissant ou décroissant jusqu’à la valeur désirée. C’est une vraie perte de temps sur le terrain.

Les menus de l’appareil sont agréables et simples à comprendre. L’interface est la même que sur les autres modèles de la marque ; on ne sera donc pas dépaysé si on opte pour un 4000D et que l’on souhaite par la suite se tourner vers un modèle plus évolué. Toutefois, si le menu est simple, c’est aussi parce que l’appareil propose très peu de fonctions. Via la molette supérieure, vous pouvez accéder aux modes vidéo, programme, automatique et PASM. Le retardateur, paramétrable sur 2 ou 10 secondes, pourra également servir à déclencher plusieurs fois, malheureusement sans que la durée entre deux prises puisse être choisie. Ne cherchez pas de fonction panoramique, de time-lapse ou d’intervallomètre, il n’y en a pas. Les filtres créatifs, au nombre de 5 seulement, ne peuvent être utilisés qu’en mode lecture ; vous pourrez en revanche les appliquer à un fichier Raw avant de l’enregistrer en Jpeg.

Notons à l’avantage du 4000D qu’il profite d’une connexion Wi-Fi simple à paramétrer pour transférer ses images vers un téléphone portable. L’application Canon n’est pas la plus évoluée qui soit, mais nous avons facilement pu récupérer des images sur notre smartphone pour les partager avec des amis. Notre mobile a également pu servir de télécommande pour déclencher l’appareil à distance et réaliser des photos de groupe.

Principale modification opérée par Canon, l’absence de sélecteur de mise sous tension s’est montrée vraiment pénalisante sur le terrain. La mise sous tension est longue, puisqu’il faut tourner la molette jusqu’au mode désiré. L’appareil se met en veille après un moment d’inactivité, mais il est alors assez long à revenir à son état de fonctionnement. Quant au flash, vraiment, on ne comprend pas pourquoi Canon a supprimé son extraction automatique dans le mode automatique ni placé de bouton pour une sortie rapide. Son éclair est en revanche correctement géré et l’on pourra choisir de l’appliquer au premier ou au second rideau en passant par le menu.

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FICHE TECHNIQUE

Capteur Capteur CMOS (APS-C)
Taille du capteur Environ 22,3 mm × 14,9 mm
Nombre de pixels Environ 18,7 millions
Résolution image Jusqu’à 5184 × 3456
Processeur d’image DIGIC 4+
Compatibilité Haute Définition Oui
Autofocus Oui
Exposition Mesure évaluative via capteur de mesure double-couche à 63 zones
Vitesse d’obturation 30 à 1/4000 s
Couverture de l’image Environ 100 %
Prise de vue en rafale Max. Environ 3 im./s en mode JPEG jusqu’à ce que la carte mémoire soit pleine, 6 images RAW
Stabilisateur d’image Stabilisateur d’image optique fourni sur les objectifs compatibles
Zoom 1,5× – 10×, activé en 15 étapes
Sensibilité ISO AUTO (100 à 6400), 100 à 6400 par paliers de 1, sensibilité ISO extensible à 12.800
Support de stockage Carte SD, SDHC ou SDXC
Ecran LCD (TFT) de 6,8 cm (2,7 pouces), environ 230.000 points
Viseur Optique
Impression directe Imprimantes photo Canon compactes et imprimantes PIXMA avec prise en charge PictBridge
Compatible DPOF Version 1.1
Interface(s) Wi-Fi 4 (802.11n)
Port USB
HDMI
PictBridge
Dimensions (l x p x h) en mm 129,0 x 101,6 x 77,1
Poids net en g Environ 436